FAQ – Prenez en main la BIO

L’Agriculture Biologique est un mode de production qui repose sur des pratiques environnementales exigeantes fondées sur : la protection des ressources naturelles, la préservation et le développement de la biodiversité et l’interdiction d’engrais et de pesticides de synthèse. L’AB vise donc à garantir un ensemble d’externalités positives pour l’environnement, pour la biodiversité, les sols et la qualité de l’eau.

L’agriculture biologique, par ses pratiques, permet de limiter les impacts sur l’environnement, de protéger les ressources (eau, sols, air) et d’offrir des abris et des ressources alimentaires favorables à la biodiversité. Parmi ces bonnes pratiques, figurent la non-utilisation de pesticides chimiques de synthèse, la présence de prairies, de haies, de bandes enherbées, la rotations des cultures.
D’après le recensement général agricole 2020, on observe 30% de biodiversité en plus sur les fermes bio.
Si on veut être plus précis : On retrouve en moyenne 30 % d’espèces différentes en plus et une abondance d’individus qui augmente de 50 % dans les parcelles conduites en agriculture biologique

Pour produire et commercialiser des produits issus de l’agriculture biologique, tous les opérateurs (producteurs, distributeurs, importateurs, etc.) doivent avoir été contrôlés par un organisme certificateur agréé par les pouvoir publics et disposer des certificats correspondants.
Après avoir choisi l’organisme certificateur, les opérateurs doivent notifier leur activité auprès de l’Agence Bio, ce qui leur permet d’apparaître sur l’annuaire officiel des opérateurs en agriculture biologique.
Pour notifier votre activité auprès de l’Agence Bio rendez-vous ici : https://notification.agencebio.org/homepage

Pour qu’un produit laitier, un fruit ou un légume soit labélisé bio, il faut que toutes les étapes de production du produit respectent la réglementation de l’Union Européenne relative à la production et à l’étiquetage de produits bio.
En France, l’INAO veille à l’application homogène de la réglementation européenne relative à la production et à l’étiquetage des produits bio. Par ailleurs, les produits laitiers bio et les fruits et légumes bio doivent également respecter la réglementation générale relative aux denrées alimentaires

Pour obtenir l’eurofeuille ou le label bio, il faut que le produit respecte le cahier des charges biologique européen. L’origine des matières premières agricoles et le numéro de code de l’organisme certificateur sont également obligatoires sur l’étiquette des produits alimentaires pré-emballées dès lors qu’ils présentent à minima 95% de matières premières biologiques.

Oui, pour pouvoir être exportés vers l’Europe, les produits provenant des pays tiers doivent être certifiés biologiques selon des règles évaluées comme équivalentes au règlement européen par la Commission Européenne.
Au sein de l’Union européenne, les produits bio sont soumis à la même règlementation.

La loi EGalim, c’est une loi issue des Etats généraux de l’alimentation lancés en 2017. Parue en 2018, elle a différents objectifs :

  • Rémunérer justement les producteurs, pour leur permettre de vivre dignement de leur travail ;
  • Renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits alimentaires ;
  • Favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous.
  • Renforcer les engagements sur le bien-être animal
  • Réduire l’utilisation du plastique dans le domaine alimentaire
  • Au 1er janvier 2022, la loi EGalim impose à la restauration collective publique de proposer au moins 50% de produits durables et de qualité dont au moins 20% de produits bio.

Depuis fin 2022, l’Agence Bio et l’INAO ont mis en place un outil de cartographie des parcelles cultivées en agriculture biologique. Cette plateforme gratuite vous permet de faciliter l’audit et l’instruction des aides PAC en partageant les informations de votre parcellaire et ses évolutions avec votre organisme certificateur et l’administration.
https://www.agencebio.org/vos-outils/cartobio/

Une vache bio est une vache élevée sur une ferme certifiée bio et conformément au cahier des charges de l’agriculture biologique. Elle est nourrie uniquement avec des aliments bio et sans OGM, elle va au pâturage dès que la météo le permet, elle est soignée préférentiellement avec des méthodes naturelles, etc.

   

Les bénéfices de l’agriculture biologique sont multiples en termes de création d’activités et d’emplois, de préservation de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air et de l’eau. Ce mode de production permet d’expérimenter en vraie grandeur des pratiques innovantes respectueuses de l’environnement et qui sont susceptibles d’être développées plus largement en agriculture :

  • Pour la biodiversité : par ses pratiques, l’AB participe à la préservation et à la restauration de la biodiversité grâce à la non-utilisation des pesticides de synthèse. De plus, l’AB participe également la préservation d’un ensemble de services écosystémiques tels que la pollinisation ou la régulation, dont les agriculteurs sont eux-mêmes bénéficiaires ;
  • Pour la qualité des sols : du fait de l’utilisation des engrais organiques et de l’interdiction des pesticides de synthèse mais aussi au recours privilégié à des techniques de biocontrôle et à des rotations et assolements, l’AB contribue à préserver la qualité des sols ;
  • Pour la qualité de l’eau : La fertilisation organique des sols et surtout l’interdiction d’utilisation des traitements phytosanitaires de synthèse en AB participent à la préservation qualitative de la ressource en eau.